mardi 10 juin 2008

BRYANT PARK STORY DOCUMENT


CE DOCUMENT NE CE PRETEND PAS ETRE LITTERAIRE - MAIS PLUTOT UNE ACCUMULATION DE FAITS ET DE DATES DE 2001 A NOS JOURS.

Jack Saban
Remonter au message le plus ancien, pour lire le début de Bryant Park Story

jeudi 8 mai 2008

FIN SEPTEMBRE 2002

ENORA EN DECEMBRE 2004
Dans la Factory 1967

MATT HABILE AVEC SON HOT DOG


MATT SE TROUVE SOUS BROADWAY- UN SOUVENIR COMME DE NOMBREUX AUTRES








ENORA, TOUJOURS TRES ELEGANTE ET CA LUI VA COMME UN GANT






MATT EN PLEIN CONCERT





BROOKLYN BRIDGE















Je parcours un site internet sur New York, qui débat du 11 septembre, donc j'aborde le sujet, un jeune s'intéresse beucoup , à mon histoire, à New York, au 11 septembre, et il décide de venir me voir, je peux l'héberger, Matthieu (Matt) est très sensible à la blessure de New York, le premier jour on ne parle pas trop, mais doucement il me demande de devenir son grand père affectif/adoptif, j'accepte sur le champs, je suis troublé, moi célibataire devenu Grand Père avec fierté, entre nous nait une complicité, le 11 septembre 2003 je dois me rendre à la commémoration de Ground zero, je continuerais d'y aller toutes les autres années, Matt et moi on se téléphone beaucoup, nous nous écrivons via Internet, en Mars 2004 je vais à New York avec tout son collège (Collége Saint Luc de Tournai en Belgique) une centaine d'élèves la folie dans New York je retournerais avec lui en 2005, en 2007, il s'offrira son deuxième saxo à Times Square, et je peux dire que d'être à New York avec Matt, est la plus grande joie, le plus grand plaisir que j'ai ressenti, je crois depuis ma naissance, j'aime beaucoup son frère Damien ainsi que leurs parents. Matt est devenu l'essentiel de mon existence, Matt avait 18/19 ans en 2001 - maintenant c'est un jeune homme - graphiste - je suis si fier d'aimer Matt, son travail est superbe, et il est musicien.- je connais Enora (photo) depuis 2002 également une adorable fille, on passeras le Noel 2004, veille du terrible Tsunami on deviendira des inséparables, elle connait bien la Famille d'Andy Warhol et Ultra Viollet, les gens avec qui j'ai travaillé autrefois, tout celà nous unis tous les trois - Enora habite très proche de chez moi....dans peu elle sera newyorkaise, mais elle l'est déjà un peu beaucoup.Enora devient une amie définitive. Matt et Enora ont pas mal de points communs d'ailleurs le gout des Arts Andy Warhol, le Jazz, et la "Pomme" sur le gâteau "New York"

FIN OCTOBRE 2002

J'ai totalement perdu le sommeil, je ne puis plus poser ma tête sur un oreiller, j'ai une belle blessure à la nuque, on ne trouve rien de mieux que de m'envoyer dans un Centre Psy (l'Horreur), il n'y avait pas de place à l'hopital, et on m'a proposé de m'envoyer à l'annexe, du moins c'est que j'avais cru entendre, mais ce n'était pas le mot "annexe" qui était prononcé
mais Heinlex, ors Heinlex, c'est un endroit de ma région ou beaucoup de gens sont dérangés "grâves", j'ai répondu l'Annexe pourquoi pas....une fois arrivé, on m'a oté mes lacets de chaussures, ma ceinture, mon rasoir, mes médicaments (je me demandais ou j'avais atterri c'était kafkaien, j'ai une trithérapie (tri 3x10) trentes cachets à répartir de 8 heures du matin jusqu'a 23 heures, mais j'étais face à des matons, deux colosses qui me tenaient, et ils me faisaient tout avaler en une seule prise, je vomissais, ma chambre était sale, même pas nettoyée de la personne qui s'y trouvait avant moi, les médicaments me rendaient fou, plus je me sentais fou, plus le centre estimait que j'étais fait pour Heinlex, j'avais très peur je dépérissais de jour en jour, j'avais le droit à une visite le dimanche, lorsque mes parents m'ont vu, (enfin vu) ils m'avaient à peine reconnu, j'étais comme un zombi, avec l'aide d'une amie (dans le médicale) des pompiers, et de mon généraliste, j'avais été mal orienté, et on ne voulaient plus me laisser sortir, j'ai dû me battre au vrai sens du terme, avec coups et blessures j'ai dit que je revenais des Twins Towers, on m'a répondu que c'était originale comme réponse, en générale les gens ici se prennent pour NAPOLEON, j'étais face a de véritables salauds qui ne voulaient plus me lacher, je n'ai pas peur de lacher le nom, de ce CENTRE HEINLEX DE SAINT NAZAIRE. j'ai réussi à sortir au bout de 4 jours/8 nuits de cauchemar, mes parents sont venus (mon frère avec un ami) les pompiers les menaçaient par téléphone, mon généraliste était présent. Après le 11 septembre je n'avais pas besoin de celà.(après le 11 septembre, les pompiers de la loire Atlantique étaient très liés à mon histoire, puisque beaucoup plus tard, je les représentais au Memorial, d'ou leur comportement de sympathie envers moi

OCTOBRE TOUJOURS LA PRESSE

Les articles sont sensiblement les mêmes sur différents supports
seules les photos changes, je n'en ne connais pas l'explication
les photos étaient demandées à ma famille
car au tout début, je n'étais pas encore rentrée


La toute première invitation a la Presse

Lettre d'introduction des Pompiers de la Loire Atlantique, pour les Pompiers New Yorkais

















debut octobre 2002 ^LA PRESSE




D'autres articles sont paru dans l'Eclair - PRESSE OCEAN (3 en tout) LA PRESQU'ILE GUERANDAISE- LE JOURNAL DES ARMEES DE LA ROCHE SUR YON, mais les articles sont trop grands pour être scanné sur le matériel dont je dispose. http://amede.nyc.free.fr/wtc_jack.html
témoignages sonores du 11 septembre "radio classique"


dimanche 13 avril 2008

LE 22 SEPTEMBRE 2001

Je pars très tôt à JFK pour rien au monde je ne veux perdre, ou louper une place dans un possible départ, je revois l'homme d'AIR FRANCE qui m'avait prété son téléphone la veille, il m'aide à porter mes bagages, et me dirige vers un bureau d'enregistrement....ouf ! je crois que çà va marcher je montre mes maigres papiers d'identité, maintenant je sais que j'ai une chance de partir parceque je suis seul.
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"Je suis incapable de phraser, ni de faire du littéraire", je comte sur ma mémoire
pour d'écrire la trentaine de jours qui ont suivi le 11 septembre 2001, c'est déjà suffisamment douloureux de tout me souvenir, je revois tous les visages que j'ai laissé au 33ème étage.
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A 17 heures l'avion décole, j'ai peur, et pourtant je n'ai jamais eu peur en avion, mais là il y a une curieuse ambiance, ou plutôt un curieux silence, seul le bruit des bagages à mettre dans les cases prévues pour celà. L'angoisse qu'un personne ne soit pas passée au détecteur, je pense aux kuters, une obsession, qui ne me quitte pas durant le voyage.
Je suis excessivement fatigué, je suis ailleurs, j'oublie de mettre ma ceinture, de relever mon siège, une hotesse me guide.
Je devore le contenu des plateaux repas, et j'en redemande.
J'arrive le lendemain matin à Paris, et je vois tous les journaux qui ne parlent que de l'attentât, vous pouvez faire tous les efforts possibles, pour oublier, c'est impossible, je suis à Paris en transit, j'attends un autre avion pour Nantes, qui doit décoller vers 14 heures, et arriver à Nantes vers 15h30.
Arrivée à NANTES mon frère, ma belle soeur, et ma mère m'attendent, des longues embrassades s'ensuivent, mais on ne me pose pas de questions, et puis je suis si fatigué, j'ai hate d'avaler les 100 kilomètres qui me séparent de Pornichet en voiture.
Arrivé chez moi mon petit chat Willy The Cat, me saute dessus, se frotte contre mes jambes, il a l'air heureux, c'est pour lui, ma première longue absence, je l'embrasse beaucoup, pour moi c'est rassurant de le retrouver, mais mon téléphone ne cesse de sonner, je le débranche, je n'ai pas vraiment envie de parler.
Et instinctivement, je le rebranche, car j'avais un rendez-vous à l'hopital le 17 septembre, un rendez vous important....et puis je suis resté plusieurs jours sans trithérapie, çà dû me faire des dégats dans mon système immunitaire.
En fait c'est la Presse de la Loire Atlantique qui ne cesse de me sonner pour un rendez-vous : Presse Océan - L'ECLAIR - La Presqu'ile guérandaise, la presse locale
et même la presse militaire de La Roche sur Yon, je suis étonné, mais ne sachant rien de moi, ma mère à téléphoné dans tous les aéroports de Paris, l'ambassade, le Consulat, l'Agence ou j'avais pris mon billet - Les Bureaux d'Air France, et de Américan Air Line, j'ai des coups de téléphone de la totalité de mes amis, de l'hopital, et d'anonymes qui veulent savoir, je prends des rendez-vous à tour de bras.
Et puis et surtout, je veux écrire à la Sécurité Sociale, pour le remboursement des soins newyorkais, et du peu de gellules à 45$ pièces, téléphoner à ma banque pour ma carte visa, la préfecture, pour refaire mes papiers et mon passeport, tout çà çà me semble insurmontable, je ne sais pas par quoi je vais commencer.